Bien ! Ce mois-ci, et cela faisant longtemps, un article purement finance et pas Bourse. Je me baladais sur le net et je me suis rendu compte qu'à part la formule "110-age" pour la Bourse on ne parlait pas de ratios financiers ou de règles de gestion de finances personnelles. C'est ce que je vous propose dans cet article ! Alors je n'invente rien et voici un florilège des différentes règles / ratios que l'on peut trouver et qui aide dans la constitution d'un patrimoine. Par ailleurs, ces règles et ratios ne sortent pas du chapeau. C'est sur fond de recherche de d'EBI (Evidence Based Investing).

1. Le 110 - l 'âge.

Alors autant commencé par celui-ci.

C’est une règle générale pour répartir ses investissements entre actions et obligations.
On soustrait son âge à 110 pour déterminer le pourcentage, à la dizaine, à allouer aux actions.

Exemples :

Vous avez 50 ans ? Alors 60 % de votre portefeuille devrait être en actions, et le reste, 40%, en actifs plus sûrs comme les obligations (110 - 50).

Vous avez 30 ans ? Alors 80 % en actions (110 - 30).

C’est un outil simple pour rester diversifié tout au long de sa vie d’investisseur et équilibrer risque et rendement. Pour faire le lien avec l'article Mindset de ce mois.

Lorsqu'on parle de 60-40 on fait souvent référence à cette règle. Ce qui nous donne avec les âges à la dizaine : 
- de 0 à 19 ans : 100 - 0
- de 20 à 29 ans : 90-10
- de 30 à 39 ans : 80 - 20
- de 40 à 49 ans : 70 - 30
à partir de 50 ans : 60 - 40.

Pourquoi 60 - 40 dès l'âge de 50 ans ? Cela permet de protéger votre allocation en laissant par marge de sécurité plus de 10 ans avec la retraite. Car, on ne le rappellera jamais assez, mais l'investissement en Bourse se fait sur 10 ans grand minimum. Alors si on peut avoir 14-15 ans de sécurité avant la retraite c'est bien ! A noter que ces pourcentages sont indicatifs et s'appliqueront bien à la très grande majorité des individus. Vous pouvez les bouger en fonction de votre aversion au risque et de votre patrimoine et de votre stratégie ! On va considérer que ce type de répartition pour un portefeuille Bourse (par exemple portefeuille monde) est à la fois une bonne répartition pour croitre dès le plus jeune âge, et même à l'âge de la retraite, tout en étant sécurisé. C'est le gold standard. Si vous avec beaucoup d'argent et / ou que vous voulez une approche plus sécuritaire, vous avez d'autres type de portefeuille comme le Permanent Portfolio de Harry Browne (25-25-25-25 pour actions - obligations long terme - obligation très court terme ou cash - or) qu'on aborde dans le webinaire.

À garder en tête : oui, la répartition de vos investissements doit évoluer avec l’âge… mais ce n’est pas le seul facteur à considérer. Votre tolérance au risque personnelle, les conditions de marché et vos besoins en capitaux comptent aussi. Si vous avez beaucoup d'argent, que vous avez un profil plutôt aversif au risque, et que placer dans un Permanent portfolio (qui va moins performer qu'un 60-40) vous permet de couvrir confortablement votre train de vie à la retraite, alors feu !

Et pour les familles plus aisées ? Cette règle est parfois trop simpliste : on peut mettre en place une structure plus optimale, avec une réserve de cash bien garni en obligations pour traverser les périodes de turbulence et maximiser la croissance du patrimoine familial investi en actions. Bon là, on parle de famille de type family office et on est plus dans les finances personnelles mais dans la gestion de fortune. Avant quelques millions dans la famille, cela ne sert à rien. On ne gère pas 1 million comme on gère 10 millions. J'en profite pour répondre ici à une question fréquente : "à partir de quel moment doit-on penser à constituer un autre portefeuille ?" : ma réponse : n'y pensez pas avant 500k dans un type de portefeuille.

Dernière chose : sur le net vous pourrez aussi trouver la règle 120 - âge. C'est une évolution de la règle originelle de 110 - âge en tenant compte du fait de l'allongement de l'espérance de vie et du gain de volatilité en Bourse au travers des années. C'est Warren Buffett lui-même qui propose de se baser sur un 120 - âge pour les portefeuilles les plus simplistes. Ce qui voudrait dire, par exemple, pour une personne entre 30 et 39 ans, d'être en 90 - 10.

Dernière dernière chose : en Bourse, un portefeuille boursier c'est une partie action ET couverture (obligations par exemple). Je répète, une PORTEFEUILLE boursier, c'est une PARTIE ACTION ET une PARTIE COUVERTURE. Clin d'oeil au séminaire de Paris janvier-février 25.

2. Le 50/30/20.

C’est une méthode de budgétisation simple et efficace pour bien gérer ses revenus, bien connue en finances personnelles.

Elle propose de répartir ses dépenses ainsi :

- 50 % pour les besoins (logement, factures, dépenses essentielles)

- 30 % pour les envies (voyages, loisirs, plaisirs)

- 20 % pour l’épargne et les investissements

Exemple : vous gagnez 100 000 € par an :

- 50 000 € pour les dépenses nécessaires (crédit maison ou loyer, frais de maison, assurances). Alors oui crédit de la maison, car dans la vision investisseur, la Résidence Principale est considérée comme un passif (dans la vision comptable c'est un actif). Cela consomme à chaque instant de la valeur (charges, travaux, taxes, intérêts, etc...) même s'il y a une chance que vous revendiez plus cher plus tard. La question n'est pas de savoir si vous allez vendre plus cher ou pas, c'est qu'à l'instant T vous avez des frais et ce n'est pas considéré comme de l'investissement pur. Vous ne le savez qu'à la fin en fonction de vos charges que vous aurez eu durant la vie du bien et de la potentielle plus value et du fait si vous voulez vous reloger ou pas en résidence principale et des prix de l'immobilier dans votre prochain lieu de vie. Vous pouvez, si vous le souhaitez, le compter dans la partie investissement mais ce n'est pas vraiment juste lorsqu'on parle d'investissement pur. Ou alors un entre deux : vous comptez la partie amortissement du capital du crédit dans investissement et la partie intérêts dans les charges.

- 30 000 € pour le style de vie (vacances, restaurants, hobbies)

- 20 000 € pour épargner, préparer votre retraite, investir

Pourquoi cette règle fonctionne-t-elle aussi bien ? Elle lutte contre notre biais du présent : cette tendance naturelle à privilégier les plaisirs immédiats au détriment des bénéfices futurs.

En réservant une part précise à l’épargne, vous rendez la sécurité de votre avenir non négociable. Et si vous ne suivez pas encore vos dépenses ? Faites-le +++ (obligatoire pour savoir combien on peut investir) pendant un mois — voyez si vous êtes proche de cet équilibre, puis ajustez.

À garder en tête : c’est une excellente règle pour développer une bonne discipline financière. Mais elle n’est pas forcément adaptée aux personnes à haut revenu ou au patrimoine conséquent, pour qui l’épargne et l’investissement peuvent représenter bien plus que 20 %.

Dans ce cas et de manière générale, pourquoi ne pas inverser la règle ? 50 % pour investir, 30 % pour les besoins, 20 % pour les envies. Et observez ce que cela change pour vos résultats à long terme !

3. Le 72, le 114 et le 144.

Alors non, ce ne sont ni de nouvelles marques de bières, ni des positions d'un fameux livre, ni les numéros d'urgence Suisse (quoique oui pour le 144).

C’est une astuce mentale très pratique pour estimer en combien de temps un investissement va respectivement doubler / tripler / quadrupler à un taux de rendement annuel fixe. Il suffit de diviser 72 ou 114 ou 144 par le taux de rendement.

Exemples :

- Si votre portefeuille croît de 8 % par an, il doublera en environ 9 ans (72 ÷ 8), triplera en environ 14 ans (114 ÷ 8), quadruplera en 18 ans (144 ÷ 8).

- Si vous obtenez un rendement moyen de 10 % par an, il doublera en un peu plus de 7 ans (72 ÷ 10), triplera en environ 11,5 ans (114 ÷ 10), quadruplera en environ 14,5 ans (144 ÷ 10).

Et 10 %, ça paraît irréaliste ?

Le MSCI World (un des indices boursiers mondiaux, le plus connu en Europe) a historiquement offert environ 10 % de rendement annuel en moyenne.
Autrement dit, si vous aviez investi 10 000 € en 1975, vous auriez aujourd’hui environ 1,7 million €.

Cette règle met en lumière l’intérêt d’investir dans les grandes entreprises mondiales et la puissance impressionnante des intérêts composés.

Si vous vous fixez comme objectif de doubler / tripler / quadrupler votre patrimoine avant la retraite, cela vous permet d’avoir des repères concrets.

À garder en tête : même si cette règle est utile pour estimer, elle suppose un rendement stable, ce qui est rarement le cas en réalité. Les marchés fluctuent, et les performances passées ne garantissent rien.
Mais sur le long terme, la croissance est bien là et la magie des intérêts composés agit, même si notre cerveau a du mal à concevoir une croissance exponentielle.

4. La règle des 4 % (retrait à la retraite)

Cette règle de base en matière de retraite suggère que vous pouvez retirer 4 % par an de votre portefeuille (ajusté à l’inflation chaque année), tout en assurant la pérennité de votre épargne sur 30 ans.

Elle vous donne aussi un objectif clair pour savoir combien il vous faut pour une retraite confortable.

Deux approches :

- Vous voulez savoir combien vous pouvez retirer chaque année ? Multipliez votre épargne retraite par 4 %.

- Vous voulez savoir combien il faut épargner ? Divisez vos besoins annuels par 0.04 (ou multipliez par 25).

Exemples :

- Vous partez à la retraite avec 5 millions ? Vous pouvez retirer 200 000 €/an et avoir de très grande probabilité de... Mourir plus riche. On en parle dans le webinaire. En effet, il est sensé vous rester de l'argent et souvent, il vous reste plus malgré les retraits. Pourquoi ? SI vous retirez 4% et que la bourse vous donne 8%, vous continuez de croitre à 4% par an. Autre pont, on retire 4% du montant du départ à la retraite et pas 4% du montant qu'il reste sur le portefeuille chaque année. Et pour enfoncer le clou, cela signifie donc vendre des actions - obligations 1 fois par an tout en respectant la répartition 60-40 pour un retraité de 65 ans par exemple.

- Vous avez besoin de 100 000 €/an ? Il vous faut 2,5 millions.

- Pour 80 000 €/an, il vous faudra 2 millions.

Une étude de Fidelity a montré que ceux qui suivent la règle des 4 % atteignent plus souvent leurs objectifs de retraite.

À garder en tête : cette règle fonctionne mieux avec un portefeuille diversifié. Les baisses de marché peuvent perturber les retraits, donc un peu de flexibilité est toujours utile. La règle est née de la fameuse étude Trinity en 1998 et a été affinée depuis. Certains experts recommandent aujourd’hui un taux plus prudent, entre 3 % et 3,5 %, surtout pour les jeunes retraités, voire 2,7% pour les gens FIRE (Financial Independence and Retire Early) = à la retraite vers 40 ans. Comme toujours, cela dépend du contexte économique.

5. Le 10-5-3.

Cette règle donne une estimation simple des rendements attendus selon les types d’actifs. À retenir facilement :

- 10 % pour les actions (rendement historique)

- 5 % pour les obligations

- 3 % pour les dépôts en espèces (livrets, fond euros, fonds monétaires etc... D'ailleurs, on parle de ça ici ! )

Exemples :

- Si vous investissez 500 000 € en actions, vous pouvez espérer environ 50 000 € de rendement annuel.

- Si vous gardez ces 500 000 € en cash, vous obtiendrez plutôt autour de 15 000 € par an.

Cette règle permet de fixer des attentes réalistes en fonction de votre manière d’investir ou de conserver votre argent. La différence entre ces rendements s’accumule au fil des années… et finit par créer des écarts considérables. C’est aussi un bon signal d’alerte : si quelqu’un vous promet 20 % garantis, fuyez.

À garder en tête : Aucun rendement n’est garanti. Ce sont des moyennes à long terme, et avant inflation. Même si le cash semble "sécurisant", l’inflation rôde en silence et grignote le pouvoir d’achat de vos économies, jour après jour. Les performances sont annualisées, vous ne ferez jamais 10% tous les ans. Un article traite ça ici !

6. La règle des 70.

Pour faire transition avec l'inflation : cette règle permet d’estimer en combien de temps l’inflation réduit de moitié le pouvoir d’achat de votre argent. Il suffit de diviser 70 par le taux d’inflation.

Exemples :

- Avec une inflation de 3 %, l’argent perd la moitié de sa valeur en 23,3 ans (70 ÷ 3).

- Avec une inflation de 4 %, ce sera en 17,5 ans (70 ÷ 4).

Autrement dit :

- Avec 3 % d’inflation, 100 € aujourd’hui ne vaudront plus que 50 € dans 23 ans.

- Avec 4 %, 100 000 € aujourd’hui auront le pouvoir d’achat de 50 000 € dans 17 ans.

L’inflation agit comme un parasite invisible, rongeant petit à petit votre patrimoine et votre liberté. L’argent laissé dormir sur des comptes faiblement rémunérés est lentement, mais sûrement, grignoté chaque jour.

À garder en tête : les taux d’inflation peuvent fluctuer, parfois brutalement, comme on l’a vu récemment.

7. La règle des 10 à 15 fois le revenu (assurance décès).

Alors c'est une règle peu connue mais très utile pour vous donner un cap.

Cette règle recommande d’avoir une assurance décès équivalente à 10 à 15 fois votre revenu annuel pour bien protéger vos proches. Ce point est bien souvent trop oublié.

Exemples :

- Vous gagnez 200 000 €/an ? Vous devriez avoir entre 2 et 3 millions en couverture.

- Vous gagnez 500 000 €/an ? Entre 5 et 7,5 millions d’assurance.

Les personnes à hauts revenus ont souvent des engagements complexes : plusieurs biens immobiliers, écoles privées, investissements à long terme, parts d’entreprises. Une bonne assurance permet à la famille de maintenir son niveau de vie, de gérer les actifs hérités sereinement et d’éviter une crise financière en cas de décès.

Prenez le temps de revoir vos contrats : prenez en compte l’inflation, vos actifs actuels, la fiscalité successorale, etc.

À garder en tête : selon vos dettes, votre mode de vie et vos investissements, vous pourriez avoir besoin de plus… ou de moins. Le mieux ? Faites le point avec un conseiller en gestion de patrimoine indépendant (et réellement indépendant aux conseils indépendants, sans rétro commission, c'est à dire payé à la consultation. Ex : Prosper Conseil).


Bon, les 3 règles qui vont suivre (les 8, 9 et 10) sont issues du Dr Thomas Stanley, théoricien des affaires, qui a passé sa vie dans son laboratoire de recherche aux Etats-Unis à étudier les riches.

Il est très connu pour son livre : The Millionaire Next Door (à lire !)


8. Le ratio de l'épargnant modèle

Les ratios qui vont suivre sont juste là pour vous indiquer si vous êtes un excellent ou un moins bon épargnant. L'idée est de de prendre vos revenus annuels avant impôts, de les diviser par 10, puis de multiplier par l'âge.

Cela nous donne : (Revenu annuel avant impôts/10)*âge.

Ensuite, il faut comparer le résultat de cette formule à votre patrimoine net (hors crédit en cours et HORS HERITAGE) que vous détenez à l'instant T. Hors héritage car oui, c'est la capacité d'épargne personnelle et les investissements que l'on juge.

Si ce patrimoine net est supérieur à 2 fois la valeur donnée par la formule vous êtes un excellent épargnant (et investisseur). Si c'est inférieur à 0.5, soit vous avez trop acheté de Lambos, soit vous avez du faire face à des évènements de vie difficile (ou que vous n'étiez pas formé l'investissement, ou les deux !). Quel que soit le résultat, pas de panique, c'est un indicateur, poussant à chercher à s'améliorer.

Exemple :
Vous gagnez 100 000€ avant impôts et vous avez 30 ans. Selon la formule, votre patrimoine net devrait être à 300 000€. Si vous avez en effet 300 000€ de patrimoine net, le ratio est de 1. Vous avez fait le job. Et même un très bon job à 30 ans...

À garder en tête : j'ai fait exprès de prendre 30 ans dans mon exemple. Gardez en tête que cet exemple est peu applicable aux jeunes et encore plus dans notre métier, où les carrières commencent tard. Prenez le comme un indicateur comportemental.


9. Combien maximum pour ma voiture ?

Celle-ci, selon le Dr Stanley, permet de se prévenir du gouffre financier qu'est la détention d'une voiture.

Voici sa proposition issue des ses observations :

Le cout global de la voiture à l'année (achat ou leasing avec services et assurance) doit être inférieur à 10% du revenu annuel après impôts.

Cela nous donne : Cout global (achat ou leasing avec services et assurance) < 10% du revenu annuel après impôts.

En pratique, difficile à respecter mais pas impossible. En effet si vous considérez un achat, il faut lisser sur la durée de vie espérée du véhicule sans oublier les services, réparations etc... C'est en effet plus facile de calculer dans le cadre l'un leasing que vous renouvelez tout le temps.

10. Combien d'argent emprunté maximum pour le crédit de ma résidence principale ?

Pour le Dr Stanley, le montant maximum du crédit pour votre résidence principale doit-être inférieur ou égal à 2 fois le revenu annuel du ménage avant impôts.

Cela nous donne : Montant maximum du crédit ≤ 2 fois le revenu annuel du ménage avant impôts

Exemples :
-Si vous voulez acheter une maison à 600 000€ et que vous gagnez à deux 200 000€ avant impôts, votre emprunt maximum, selon le Dr Stanley, devrait être de 400 000€. En gros il vous faudrait faire un apport de 200 000€ pour respecter cette règle. Dans ce cas, cela représente un apport de 33%, ça pique !

-Si vous voulez acheter une maison à 600 000€ et que vous gagnez à deux 300 000€ avant impôts, votre emprunt maximum, selon le Dr Stanley, serait de 600 000€. Donc, dans ce cas, vous pouvez théoriquement tout financer sans apport ! (bon, le sans apport de nos jours 🙃, mais vous comprenez l'idée).


Et maintenant, la meilleure pour la fin...

11. Le 10/10/10

C’est une formule de prise de décision redoutablement efficace pour prendre du recul sur une dépense ou un choix financier et en évaluer les conséquences personnelles ou financières. Cela permet de vous aider à évaluer comment une décision financière ou un achat vous impactera dans 10 minutes, 10 mois ou 10ans.

Avant de passer à l’action, posez-vous trois questions :

- Porterez-vous encore attention à cet achat (le fait d'avoir acheter) dans 10 minutes ?

- Et dans 10 mois ?

- Et dans 10 ans ?


Exemple :

Vous envisagez d’acheter une voiture de luxe. Avant de signer, demandez-vous :

- Est-ce que cet achat (le fait d'avoir acheter) aura de l'importance dans 10 minutes ? (satisfaction immédiate). Et dans 10 mois ?

- Est-ce que cet achat (le fait d'avoir acheter) aura de l'importance / aura un impact réel sur votre vie dans 10 ans ? (conséquence long terme de cette décision et conséquence financière à long terme)

Cette règle aide à limiter les dépenses impulsives et à favoriser la gratification différée. Et c’est aussi une très bonne habitude à transmettre aux enfants !

À garder en tête : elle ne s’applique pas aux décisions urgentes. Mais pour les achats importants ou émotionnels, elle peut faire toute la différence.